Donc j’ai laissé mon mari tout seul à Paris et je suis à la piscine LEO LAGRANGE à TOULON, ouiiii…J’ai bien cru la séance gachée en voyant arriver tout un centre aéré, il n’y avait pas de lignes, en fait c’était l’ouverture de la pistoche (14h…Le mercredi on n’a même pas droit à la journée entière…), les gamins du genre un seul suffit à te ruiner une piscine entière..Les gamins se mettent à sauter de tous les cotés en hurlant…même pas une petite fille au milieu pour modérer ça…Quand, miracle, la MNS non seulement me prêtà une paire de palmes, mais encore installa 2 lignes et mit les gosses de l’autre coté où ils se tinrent en sautant et en hurlant, à part 2 tentatives de venir dans notre pré réservé, à 3 dames extrêmement lentes et tête hors de l’eau et moi…Donc, en fait j’ai bien nagé tout ce que j’ai voulu, et c’était plutôt bien…Et après je m’en suis allée tranquillement secouer un mimosa dans un jardin pour faire tomber les extrêmités qui étaient sèches (les mimosas fleurissent plus tôt dans l’année), en imaginant que ça lui faisait plaisir d’être délesté de ces parties inutiles…Les …téguments ? segments ? cosses ? tombèrent en pluie autour de moi et ça m’a rappelé un film que j’avais vu, qui parlait d’une sorte d’apocalypse, un état de fin du monde qui gagnait petit à petit la France et l’Espagne, et l’Europe, et qui commençait comme ça…Le héros, qui venait de tomber amoureux, comme par hasard (ce qui ne l’empêchait nullement de rencontrer intimement plein de femmes différentes), voyait, au début, alors que tout le monde était encore bien vivant, des choses légères, comme ça, qui tombaient en pluie autour de lui…
Le héros c’était Mathieu Amalric, qui a plutôt une tête intéressante, mais dès qu’il se met nu ou torse nu, c’est dommage, là on voit que ce n’est absolument pas un nageur…Quant au film, il n’a ni queue ni tête, ou alors que des queues et des têtes, c’est comme on veut, c’est pas mal, quoiqu’un peu décousu…Navet ? pas navet ? ce sera navet pour moi, finalement…C’est le genre de film qu’on regarde jusqu’à la fin tout en pensant qu’on a autre chose à faire…Et impossible de me rappeler le nom…
Papillonista