J’ai passé presque tout le temps à discuter. Rien nagé. L’eau était à 26 affiché, en fait 27. Ils ont une pompe qui déc… depuis quelques temps, ils ont même été obligés de fermer mardi dernier (après-midi avec les scolaires)…Quant à hier, le papier Q que les gamins avaient déchiqueté avant de l’envoyer dans la piscine a occasionné la fermeture pour les clubs : Le robot fut envoyé pour nettoyer…
Tombée sur un petit article du « Monde »… Sur les causes de mortalité des gens qui n’ont pas de domicile et sont dans la rue… 90% sont des hommes de la tranche d’age 25/65 ans.
Il n’y aurait pas de surmortalité pendant l’hiver, le journaliste en déduit que tout de même la prise en charge durant la froide saison les protège… Hier j’ai refilé un des esquimaux que je venais d’acheter (caramel et vanille, bien dodu, avec des amandes), à un mr allongé avec un duvet au coin de la rue des Bernardins et du Bd Saint Germain, il faisait froid et je croyais que ça ne lui plairait pas, mais pas du tout… Il a eu l’air énormément content… ( Car un esquimau, dans la rue, est un petit bout de luxe, pour tout le monde )…D’où venait-il, encore, celui-là, il n’avait pas l’air vieux… Europe de l’est, on aurait dit… Oui, la bonne nouvelle, si l’on veut, c’est que des études trés savantes ont mis en avant le fait AVERE que les personnes sans domicile fixe se suicident beaucoup moins que la population ayant un domicile, une famille à demeure, des impôts, etc… les emm… peut-être…
J’ai toujours pensé (enfin, parfois, j’ai constaté plutôt) que certains qui vivent dans la rue avaient meilleure mine que moi…Façon de parler…Il parait que Freud, dans un texte des années 1930 avait prédit que la priorité absolue accordée au consumérisme allait précipiter l’occident dans la dépression nerveuse… On y est, on est en plein dedans… 🙂 Ce n’est même pas que l’on consomme, mais on a l’air complètement au service d’une espèce d’entité qui nous oblige à une activité frénétique pour bâtir un univers autour de nous, qui existe sans nous (la preuve, on meurt, tout le monde s’en fout)…
Ce ne sont pas les choses, les objets du monde, qui sont à notre service, mais c’est nous qui sommes, petites fourmis, au service d’un grand univers qui se crée et se bâtit, s’enrichit à nos dépens… 🙂