Alors que la compagnie au complet se retrouve sur un petit bateau, Elodie se sent mal, il faut l’évacuer … Insolation … Commentaire du copain « Voila ce que c’est que de sauter le petit déjeuner pour garder la ligne » … Elodie au lit, le champ est libre pour la célèbre écrivaine et le petit ami de sa belle-fille … Christine ne perd pas une minute, et prend les choses en main … « Suivez-moi, Marc » …
Marc « Où m’emmenez-vous, Christine? » , comme s’il ne le savait pas … Notons qu’il y a un point d’interrogation à la fin de la phrase, mais des points de suspension auraient apporté une autre nuance « Ou m’emmenez-vous, Christine … »
Devant sa chambre, elle trouve le moyen d’ajouter (en lui passant la main sous la chemise : » vous avez déjà bien bronzé … « » Emoustillant en diable », ricane mon Canasson, tandis que le Moustique lui picore le sabot (le sabot est la partie la plus tendre du Cheval, ne me dites pas que vous ne le saviez pas …)
Le chapeau de la vignette suivante résume pas mal de choses :
« Ecartelé entre son amour pour Elodie et son désir pour Christine, Marc finit par succomber » …
« je ne peux pas vous resister » « vous m’avez fait perdre la tête » » Vous m’avez plu tout de suite » « Comme vous sentez bon le sable chaud »… 🙂 🙂
Et voila-t-y pas que les élans passés, Marc retrouve le droit chemin et se fend d’une phrase qui met le feu aux poudres comme quoi il aime « sincèrement » sa copine, mais qu’il l’a trompée parce qu’il est jaloux du gringo Thibaud …
« Encore, c’est pas mal qu’il ait sauté le pas, félicitons-le », me signale le Cheval, … « On en connait qui resteront éternellement devant un plat de boudin régional en se tripotant le bonnêt sans franchir le Rubicon »…
Frustrés de tous les pays, cédez à la tentation … … 🙂 🙂 🙂
Le chapeau de la vignette suivante vaut 10 :
« Profondément blessée dans sa vanité féminine, Christine laisse éclater sa rage et se transforme en tragédienne » ( elle pensait que le gars allait tomber in love en 2 coups de popotin à pot )…
A l’image des nanas nourries au roman-photo, elle ne supporte pas qu’il y en ait une autre qui en ait plus qu’elle … C’est la guerre, mais faut surtout surtout pas avoir l’air jalouse … … 🙂 🙂
« Vous allez quitter les lieux au plus vite et ne jamais chercher à me revoir, ni moi ni ma belle fille, avec moi c’est tout ou rien » ajoute-t-elle (elle est d’une jalousie féroce, c’est une tarte emmerdante)
Comme quoi la dame qui prend du bon temps sans arrière-pensée et sans envie de se marier forcément, est inconnue au bataillon du roman-photo …
Vieux clichés éculés, invention niveau zéro, péripéties sans ambition … imagination en berne, las las las … … 😛 😛 😛
Mais ce n’est pas fini (enfin, bientôt, j’ai pitié …) : Voila que le père entre en scène (le mari de l’écrivaine) : il est encore plus chaboudoubidochon que l’ami d’enfance , barbu en plus … et « rentré plus tôt de sa séance de golf » (ils ont oublié qu’à la page précédente il était en voyage) … Découvrant sa femme à poil et l’amant qui se rhabille, il se dit « ce n’est pas possible, ils n’auraient pas osé » …
Il y en a encore 2 ou 3 pages où on se fiche des baffes , tout en visitant l’église Sainte Trophime de Bormes-les-Mimosas, où certains se font qualifier de « traitre », où on se rase, où on se barbe, mais où personne ne rase sa barbe, et voila … 😉 😉
Ca se termine que tout le monde ne s’aime plus et divorce, et ne se voit plus, et va refaire sa vie, voila, sauf bien sur Elodie et Thibaud (pourquoi ils n’ont pas écrit ça « Thibault », ils n’ont pas osé …)Et bien sur on a le baiser de fin sur la bouche et sur fond de mer , et le chapeau suivant , pour la dernière vignette :
« Elodie et Thibaud s’embrassent avec passion (elle vient à peine de quitter l’autre gars, c’est une mécanique, cette nana … ) et se promettent de ne plus jamais se quitter. ( … La vie entière collée au même …).La mer Méditerranée les enveloppe d’amour » (et de méduses)
Les commentaires sont de mon Cheval … 🙂 😉 😛 😛
Aujourd’hui, méduses annoncées partout, y compris à la radio, où c’est passé en boucle : ces charmants animaux sont sur tout le littoral, aucune plage n’y échappe … On nous dit ce qu’il faut faire, en ajoutant qu’en méditerranée elles ne sont pas mortelles (ouf …) Il faut frotter la piqûre avec du sable et rincer à l’eau de mer, et pas à l’eau douce, en enlevant les filaments …Pouah …
On nous dit (France Info), qu’il ne faut surtout pas mettre d’urine dessus, c’est une légende urbaine (sic) … C’aurait été un bon développement pour le roman photo, ça … Christine se fait piquer exprès par une méduse et demande à Marc de lui faire pipi dessus … Mais qu’est-ce que je raconte, moi … 🙂 ! ! !
On doit aussi se réjouir de ne pas être dans l’océan indien où les méduses sont mortelles et tuent 5 fois plus plus que les malheureux requins … (500 morts l’an dernier … Ca donne envie de voyager , tiens … 🙂
Finalement , en faisant précautionneusement le tour du rocher, je n’en ai pas vu une seule, alors j’ai fait le tour du rocher de nouveau, et puis encore et encore … L’eau était chaude, c’était pas mal … 30° à l’extérieur et toujours ce ciel radieux … Qui me brûle la peau, mais c’est si bon … 😉 😛 😀