(Photo Jean Mascolo)
Ca passe trop vite … je vais finir par rester chez moi, si ça continue … Toutes les métaphores ont été utilisées, rabachées, écrites, déversées, à propos du temps, le vieillard CHRONOS, toujours en mouvement, et cependant immobile, c’est la vitesse incrustée, insérée, inscrite dans la lenteur et la permanence … 🙂
Un coup de dé jamais n’abolira le hasard, mais le gars qui joue aux dés, là-haut, mais l’être hybride et transgenre qui laisse les dés rouler au souffle des vents solaires, sans même s’en approcher, daignerait-il nous faire savoir quels sont ses rapports avec le vieux pépé malade chronique, né sous le signe du Capricorne,le signe des réalisations lointaines qui n’arrivent jamais au bout, Papy Chronos qui nous ballade de matinée en soirée et de nuit en journée,de mois en années, et de siècles en ères, sans qu’on puisse simplement freiner des 4 fers et ARRÊTER CA !
Arrêtez, ca va trop vite, quoi … 🙂 je n’arrive même pas à embrasser les gens que j’aime … A peine je les étreint, qu’ils disparaissent… A peine je sais Qui j’aime, que c’est un autre qui se présente … Noon, ça va trop vite ! Je n’arrive même pas à rattraper mon Cheval, tiens … 🙂
Le temps est comme du sable qui file entre les doigts, le temps semble immobile, et pourtant il ne s’arrête jamais, « le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard » disait Aragon (je crois), oh la la , des poèmes sur le temps, des chansons sur le temps, il y en a eu tout le temps, depuis le début, et même « Autant pour moi » vient de se transformer, après avis de l’Académie, en « Au temps pour moi » … 🙂
En tous cas, avec le beau temps qu’il faisait aujourd’hui, je suis allée nager à berlioux (ça devient une maladie), et je fus seule dans mon couloir d’abord, et puis arriva le beau garçon taillé comme un nageur, qui nageait(bien) à coté, ainsi qu’un autre avec un bonnêt ou un maillot vert, ça allait, c’était cool, j’étais fatiguée, mais je me suis tapée pour finir un 10 fois 100 avec 75 crawl + 25 brasse …
Et puis, ayant reçu un SMS de mon Cheval folâtre citant Soren KIRKEGAARD (quel joli nom et quel joli prénom) » JE NE CONNAIS AUCUN PROBLEME QUI NE SE CHANGE EN MARCHANT » , je partis pour une folle randonnée urbaine en écoutant la rumeur du dimanche soir, 10 jours avant NOEL … 😮