De Paris en piscine Le blog de Papillonista

Vendredi, fin avril 2015

_C269105_2 (photo Jean Mascolo)

« If you miss the train I’m on

You will know that I am gone,

And you can hear the whistle blow

A hundred miles …

 

Not a shirt on my back

Not a penny to my name

Lord I can’t go a-home this a-way

(Peter Paul and Mary, repris par Justin Timberlake) c’est l’air de « j’entends siffler le train de R. Anthony) …

La ouane de Berlioux était vide quand je suis arrivée, et puis elle s’est remplie, tant et si bien que j’ai écourté ma séance … il n’y avait que des brasseurs lents dedans, difficiles à doubler … Alors je suis partie ... c’était déjà bien d’avoir réussi à nager, pour un vendredi de beau temps, donc forcément blindé ...

Le ouane ( LE 1 ), c’est aussi un nouvel hebdomadaire qui se déplie pour se faire lire … le premier N° était gratuit ... j’en ai récupéré 2 exemplaires, dont l’un que j’ai découpé (une réminiscence des ouvrages brochés aux pages à découper avec un coupe-papier , que je lisais il y a des siècles), et après l’avoir découpé soigneusement dans l’autobus, eh bien je me suis rendu compte que c’était devenu illisible … heureusement que j’avais un 2ème exemplaire ! épuisée par l’effort de découper le premier, je ne l’ai pas encore lu ... 🙂

« LE 1 « , nous dit-on, a été imaginé par des amoureux de la culture, de l’art et de l’information … c’est merveilleux, c’est merveilleux ... 🙂 mon Cheval note avec perspicacité que pour moi, la culture, l’art et l’information ne sont plus qu’une seule et même entité globale (dans laquelle se trouvent bien d’autres choses encore ..; 🙂

Normalement, je suis donc la cliente rêvée pour ce journal … Voyons un peu ..;je l’ouvre en même temps que vous ...

« Pour la première fois, un journal se plie et se déploie », nous dit-on sur la page (format A4) qui accompagne le journal ... Mais ça, ce n’est pas trés exact, tous les journaux d’autrefois , et encore certains maintenant se déployaient ...je me rappelle  mon père lisant « les allobroges »,en allumant une pipe dans son fauteuil, et rien que de le déployer prenait 1 minute entière;  après on ne voyait plus du tout la tête de mon père, rien que des volutes de fumée qui se prélassaient dans les rayons de soleil du salon …

C’est un grand poster à partager, ce journal … il y a un petit dessin montrant un couple homme/femme, dans un lit, avec chacun un morceau du poster entre les mains … 😛 😀

Mon Cheval me suggère d’essayer…il tiendra le coté gauche, et moi le droit …il est inutile de compter sur mon mari pour ça, il n’aime que les journaux de petit format ... 🙂

« Chaque semaine une question d’actualité, plusieurs regards »..;et là, c’est « Sauve qui peut les gauches »

déjà le sujet m’intéresse modérément …je ne lis jamais rien sur les fines analyses des stratégies des partis, ou des circonstances de leurs délitements, ça m’ennuie tellement …  il y a des articles de Michel Rocard , qui raconte la naissance de la social démocratie suédoise, (je vous dirai si ça vaut le coup, mais une autre fois …), de P. Lamy et A.-G. Slama, qui analysent les handicaps de la gauche, de H. Hermand et de M. Winock (historien qui revient sur les racines du malentendu entre les gauches) … ouh lalalla , lala…

et « sauve qui peut la gauche », qui est une fiction de Marc lambron …le romancier imagine un entretien posthume entre François Mitterand et Jean-Pierre Elkabach

Non, ça ne va pas être possible … c’est pas que ce soit inintéressant, mais j’ai d’autres choses à lire en priorité ... 🙂

je vais garder ça pour le métro, quand il y a pénurie de journaux ... 🙂

« Intéressons-nous plutôt à la ouane (la One), route mythique qui va de Los angeles à San Francisco », me suggère mon Cheval, qui en ce moment même roule à gauche (non, non, je n’ai pas dit « pour » la gauche ),  et manque de se faire emboutir par un cycliste fouImaginons-nous sur une moto culte,une Harley-Davidson Rocker C, ou alors un shopper, sur lequel on peut rouler cool, assis comme mon père dans le fauteuil de son salon ... et voila, on part en croisière le long de la côte californiennes … Santa Barbara,  Big Sur (la région des falaises sublimes, océan, soleil, vent, ), où Henry Miller s’était établi après ses voyages en Europe, alors qu’il était assez âgé, et avait gagné assez d’argent pour s’acheter une maison devant la mer … Il avait accueilli chez lui pendant plusieurs mois, un être étrange, astrologue de son état, né sous le signe du Capricorne, comme lui, Miller, et ça nous a valu un petit livre que je vous conseille (en poche) : « Un diable au paradis » …le paradis, c’est Big Sur ( = la grande falaise), et le diable, c’est cet astrologue, Conrad M.)

De Santa Monica, Santa Barbara, Malibu et Pismo Beach, Big Sur et les forêts de pins rouges, en passant par  Carmel (oh, Carmel, où vivait Joan Baez, petite cité abondante et paisible au bord du Pacifique), un crochet  par Monterey et la « 17 miles drive », et la ouane, après 1000 kms quand même,  se jette aux pieds de San Francisco , ses lumières , ses petites maisons toutes différentes, accrochées aux collines ... 🙂

Si on veut remonter encore plus haut, c’est pas mal aussi, Seattle, Vancouver, Canada … mais ce n’est plus la ouane … 🙂

This a-way, this a-way, 

This a-way, this a-way

Lord I can’t go a-home this a-way

 

Lord I’m one, lord I’m two,

Lord I’m three, Lord I’m four,

Lord I’m five hundred miles from my home »

 

Five hundred miles, five hundred miles,

Five hundred miles, five hundred miles

Lord I’m five hundred miles from my home

 

 

en construction

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