La plage abandonnée … nettement moins de gens … les seuls qui restent sont les grands parents avec les tout petits enfants … tous les autres ont déserté … Et comme j’y vais tard, à la fin ne restent plus que moi, un groupe de personnes au loin qui boit de l’apéritif en mangeant des chips, et puis les mouettes …
Les mouettes arrivent quand il n’y a plus personne … je suis étonnée par la taille de ces oiseaux … Ils se baladent sur la plage, blancs avec un coeur gris, s’envolent au ras des frondaisons, ou alors s’avancent dans l’eau en se dandinant et nagent , posés sur l’eau, on se demande pourquoi … peut-être pour la sensation de l’eau sur les plumes du dessous … Ils n’ont même pas l’air de chercher de la nourriture …
Quant à moi, je me suis baignée, quasiment seule, avec les petits poissons plats qui filent, en nageant sur la tranche, tous les mêmes, mais de tailles différentes … Papa, maman, ados et bébés poissons … Ils font des ondulations mais verticales au plan de la surface … Alors que les dauphins, les requins, et beaucoup de poissons fond des onduls horizontalement (ainsi que les nageurs, bien qu’un exercice, justement, soit de faire des ondulations parallèlement au bord vertical de la piscine… 🙂 🙂 … absolument délicieux de sentir cette eau froide … j’ai l’impression que des tas d’oligo-éléments s’infiltrent dans mon corps par capillarité … Je prendrais bien un bain de mer par jour, tiens, tous les jours de ma vie … J’adore nager en piscine, mais là, ce n’est pas du tout la même chose … j’ai l’impression de replonger dans le bain premier …
Trop bon … et le bruit de la mer aussi … fait du bien … Impossible de vivre loin de la mer …
Après cela, je suis rentrée à pieds jusqu’au Mourillon, en suivant la route, qui ne fait presque que descendre dans ce sens-là … C’est trés beau, c’est le quartier chic de Toulon, aussi beau qu’à certains endroits, à Nice … des a-pic sur la mer, au dessus de forêts de grands arbres, des villas de rêve, avec des murs en pierre,et des parcs, des chemins qui descendent, et par dessus, à la tombée du jour, (on était gâtés), un ciel avec des fils d’or, d’or rose, du violet, sur fond bleu, des trainées incandescentes (c’est le mot), un couturier devrait inventer un vêtement avec ces couleurs … ou bien l’une des robes de Peau-d’Âne, la robe couleur de crépuscule de fin d’été … Comme je marchais vers l’ouest, je n’ai rien raté … Le soleil venait de disparaitre … Et après j’ai attrapé un dernier bus, (j’étais seule dedans), et retour … 🙂 🙂
J’arrive de Paris complètement stressée, tant la vie est difficile (mais excitante, ok) , avec tous ces gens partout, et au bout de quelques jours ici je commence à respirer … 🙂 🙂
P.S.: Je viens de corriger une coquille de l’article du 16 juillet … Mieux vaut tard que jamais !