Traversée de la France en train à grande vitesse : il m’a semblé qu’il ne faisait pas le même bruit que d’habitude.. 🙂 juste avant d’arriver gare de Lyon, juste avant la grande banlieue, il y a tout un paysage de lumières industrielles, qui dure longtemps : j’imagine que cette couronne d’installations de pure technologie entoure la région parisienne et la ravitaille en électricité, en énergie . mais probablement que ce n’est pas ça… je ne sais pas ce que sont ces usines de lumière … 🙂
Première impression en arrivant dans la nuit douceâtre qui sent tout sauf ce que ça sent ailleurs , en province où ça reste quand même à taille humaine : ici, à Paris, tout est beaucoup plus déshumanisé, frelaté : gare à la solitude, me dit mon Cheval ! première impression : c’est très sale par terre, et, différence avec quand je suis partie , maintenant il y a les feuilles mortes : il semble que personne, de nos jours, les ramasse jamais : et c’est invraisemblable … dans le temps , des gars de la ville faisaient des petits tas de feuilles mortes, et les boueux les ramassaient avec leur tournée … Là, on dirait que la Mère de la ville, cuite dans son jus d’orgueil et dans ses stéréotypes écolos-bobos-gauchos-slamos, considère que les feuilles mortes éparses suivent leur destin qu’il ne faut pas contrarier, et font partie du paysage du caniveau et des trottoirs, et si une vieille se casse la hanche en glissant sur de la chlorophylle décomposée, ça fait une électrice de moins pour la droite … 🙂 mon Cheval a failli s’envoler chez les anges en posant le sabot par terre … 🙂 😉 😮 😛 😀
Et bien sur, se sont rappelés à mon bon souvenir tous les cyclistes (que j’avais oubliés à Toulon où il n’y en a pour ainsi dire pas) et les motards (même remarque : chose étrange, bien que Toulon soit une ville du Sud, ce n’est ni Rome,ni Naples, ni Athènes, et il n’y a quasiment pas de motards ou de scootéristes à Toulon … Je me demande vraiment pourquoi !
« Pourkwâââ, pourqkwâââ. … » fait mon Cheval en écho …
Le lendemain, nous nous baladons le long des quais, et passons les ponts vers la piscine des Halles : rien n’a changé, c’est toujours le même binns , les mêmes embouteillages, et cerise sur le gâteau automnal ainsi que sur l’été indien dans les vapeurs d’essence, la Mère a intrigué pour qu’il y ait encore plus de chantiers qu’au moment où j’ai quitté la ville, au début de l’été ! je ne pensais pas cela possible, mais si ! au point que des arrêts de bus sont indisponibles du coté de l’Hôtel de ville : les chantiers à Paris augmentent de façon exponentielle , qu’on se le dise ! il faudra la décorer, Notre Drame de Paris , c’est de la belle ouvrage : même marcher sur les trottoirs est devenu un calvaire … hihi … je regarde un peu sur les quais bas, et comme il fait beau, il y a quelques pékins qui marchent, un gars (la cinquantaine) avec la trottinette de son fils …Et …quoi ? mon Cheval me dit de rectifier : il ne s’agit pas de la trottinette de son fils, mais bel et bien de la sienne … :-). et des gens à la terrasse d’une sorte de café … on est heureux pour eux : apparemment ils ne foutent rien, ballent au soleil sur les quais bas, pendant que les pauvres tarés qui ont un boulot en paient le prix (de plus en plus élevé ) dans les embouteillages monstres …
Au retour un chauffeur de bus m’expliquera qu’il ne peut plus faire ses trajets complets (Saint Lazare/ Banlieue est), à cause du m..dier. Il s’arrête au bouchon principal et repart dans l’autre sens … Le même bus,dansl’autre sens fait la même chose de son coté : il y a maintenant des endroits infranchissables au coeur de Paris… 🙂 et encore, ricane mon Cheval, on n’est pas porte d’Aubervilliers, ou porte de Clignancourt ! il parait que c’est le summum, là-bas … des gens restent toute une matinée coincés dans leur bulle, pardon, dans leur bagnole … Bah, on aura bientôt le « Sea bubble » , le taxi bulle sur la Seine : si tout le monde se met à le prendre, parce que la circulation terrestre est impossible, on va bien rigoler : tout tout tout plutôt que les voies sur berge, hein, mme Hidalgo ! mon Cheval parie qu’elle en remettra encore une couche, sitôt après l’histoire du « Sea Bubble » (qui s’avèrera une grosse tartitude à la mesure du personnage , on parie ?) : elle n’hésitera pas à nous coller les mini-avions individuels dont les plans sont déjà dans les cartons … Tu vas voir ! 🙂
Avant d’aller à la piscine, je passe à la bibliothèque sise dans la mairie du 4ème : comme presque chaque fois, je vois les demandeurs d’asile/migrants qui attendent. ils sont une dizaine, avec la moitié de nanas, et toutes sont recouvertes du truc noir des pieds à la tête : si vraiment ces femmes fuient la barbarie de la guerre en Syrie, en Irak, pour quelle raison ne se débarrassent-elles pas , en mettant le pied dans ce pays, de leurs vêtements d’esclaves ? des signes vestimentaires qui justement sont importants pour les abrutis sanguinaires qu’elles sont censées fuir ? est-ce qu’elles sont complètement aplaties et résignées, sans pouvoir imaginer une liberté dans leur mise ? ne serait-ce que pour changer, tout simplement ? essayer autre chose ? essayer les vêtements du pays auquel elles demandent l’asile ? ce serait logique, non ?
Ben non … je sens que j’épuise mes réserves de compréhension … de toutes façons, il me semble bien que ces migrants-là sont des migrants économiques.
Dans la piscine, nouveauté : la Mairie de Paris a changé l’uniforme des cabiniers (j’allais écrire « des carabiniers » hi hi ) … sans doute qu’ils ont encore des sous à gaspiller : l’an dernier, c’était la blouse rayée, façon Stalag 22, qui était obligatoire, et l’année d’avant, encore un autre uniforme . mais maintenant, c’est la blouse vert pomme d’Api, avec un grand « PROPRETE » écrit dans le dos … hibhi , bip bip, bip ! … on aurait plutôt vu ça dans les Parcs et jardins, ou bien sur la voie publique .. hihi … mon Cheval tient l’explication, et il la donne à qui veut l’entendre : pas mal de médias ont attaqué la Mère au sujet des rats et de la propreté ces temps-ci … Alors, en bonne com madrée (non, — il a dit « Com » ! peut importe ce que vous avez entendu … ) , elle tente une diversion … les cabiniers des piscines auront inscrit « Propreté » sur leur dos , ces esclaves … en tous cas, à Berlioux, ça ne peut pas les faire travailler plus consciencieusement, ils font déjà un boulot remarquable … On pourrait lui faire remarquer, à la Mère, que les petits ruisseaux font les grandes rivières, et que l’uniforme précédent, qui lui-même succédait à un autre uniforme, état bien suffisant … Hé ! là, du Bateau qui fluctuât et se mergiturise, ça rime à quoi d’inscrire « propreté » comme ça, en grand ? on les voit suffisamment, les cabinières, toujours en train de frotter … et d’abord, ça a coûté combien, ces fantaisies vestimentaires ? (il parait que c’est dans toutes les piscines)… hé, du bateau qui coule, hé ! plusieurs pannes informatiques, dans toutes les piscines, ont abouti à de nombreuses fermetures intempestives : Ne serait-il pas temps d’examiner aussi ce problème récurrent, et la gabegie de sous qui en découle ? lisez mon blog, l’audit est gratuit !
Presque personne dans la piscine et dans le couloir ; au début nous fûmes 3, dont 2 dangereux qui nageaient comme des pieds à coulisse, dont un avec un tuba et la danse de Saint Guy …ensuite je restai avec le gars à tuba, en essayant de l’éviter quand ses attaques de bras, de pieds, dépassaient la ligne médiane. je me suis demandé pourquoi si peu de monde : certaines personnes du staff pensent que c’est çà cause de toutes les pannes …peut-être aussi y a-t-il un effet des attentats … 🙁
So long, folks, that’s all !