Je remets sur mon blog la photo de la Reine , j’explique pourquoi dans l’article
Article sur « Causeur » , il y a 2 ou 3 jours, à propos d’un livre « une ode au vin naturel » , article que j’ai lu rapidement (je ne m’intéresse pas spécialement au vin, bien que j’en boive à l’occasion), et qui m’a rappelé une sensation gustative divine 🙂 que j’ai eue avant de quitter la petite ville côtière où j’étais cet été et une partie de l’automne : J’ai eu l’opportunité de goûter du raisin produit directement par un tout petit producteur, et je n’ai jamais jamais mangé (et bu , j’ai fait un jus directement avec une partie de ce raisin) du si bon raisin noir : incroyable, fruité est le mot, avec plusieurs « notes » en bouche (je reprends un vocabulaire que j’ai lu souvent sous des plumes de chroniqueurs du vin, là j’ai compris ce que ça voulait dire) , une sorte de densité très agréable , et l’impression qu’il y avait de la framboise aussi dans ce raisin , (de la vraie framboise), un truc incroyable, et qui m’a fait comprendre d’un seul coup à quel point notre nourriture habituelle (même le « Bio » finalement, dans une certaine mesure ) est frelatée et manque de goût, de saveur . Comme un électrochoc pour moi. Les grains de ce raisin étaient petits , et j’ai compris ensuite à quel point les grains qu’on nous vend dans le commerce peuvent être hypertrophiés … ça m’a rappelé la première fois que je suis allée dans la « Grosse Pomme » , (très jeune) où justement j’avais noté que les pommes vendues dans les magasins étaient grosses, belles et de couleurs avenantes, bien mieux que ce qui était alors vendu en France, et quand vous les mangiez, elles n’avaient qu’un goût lointain et insipide.
Je remets à l’honneur la photo volée sur un média à l’enterrement de la Reine Elizabeth qui s’éloigne maintenant lentement dans nos mémoires. Et au lieu de voir dans cette image une personne de dos, je vois le visage bizarre de cette personne, oui, on peut voir les 2 yeux, une bouche, un nez, chiffonnés par le passage dans l’eau delà, pas tout à fait partie quand même.une personne qui voudrait revenir.
Mais je crois que je suis influencée par un grand tableau(que je ne trouve pas particulièrement intéressant ni beau) qui se trouve chez mon dentiste amateur d’art et de sport —l’artiste noie un visage qu’on distingue à peine, composé de centaines de petits points colorés dans un fond composé de centaines, de milliers de points colorés, (des « touches » plutôt, un peu plus grandes que des « points » )et on distingue seulement 2 yeux, une sorte de nez, peut être une bouche, un peu tordus . (l’artiste, une dame, doit avoir des problèmes de personnalité, elle se « cherche », hihi , à mon avis …) mon Cheval, qui lit par dessus mon épaule, me souffle son haleine de pestiféré « Comme tous les artistes » , hennit-il longuement …( ce Cheval est d’un conformisme, dans ses remarques ! ) 🙂
(j’ai rencontré cette artiste peintre un jour par hasard en allant dans le 18ème, dans une petite galerie, où j’ai vu soudain plusieurs tableaux du même style de celui appartenant au dentiste … cette dame est soignée comme moi par ce praticien 🙂 on a discuté 5 minutes) .
Bref, cette photo du cercueil de la Reine, dans laquelle je vois une émanation quasi diabolique de la Reine, me fait penser à ça, le fouillis de ce que je prends pour la tête de la Reine, revenue des enfers, ou alors pas encore partie …)
Hé, PSTTT : cette photo de la reine: le personnage ressemble aussi au « Cri » de Munch , singulièrement à l’honneur en ce moment … 🙂 expo de Munch en ce moment … de loin : les 2 bras entourant le visage sont des arceaux de fleurs, et le visage déformé comme le cri, au milieu…
Mais tout le monde est en train de faire de la reine un souvenir … de même que tout le monde (à mon avis) est en train de transformer , comment s’appelle t elle, déjà (j’ai de la peine à faire des jeux de mots avec son nom), Annie Ernaux (un Ernal/ des Ernaux) en souvenir, jusqu’à la prochaine manif où elle apparaîtra avec le Grand-Méchan-Lon … le magazine « Causeur » a fait 2 ou 3 articles, à propos de son prix Nobel, et j’ai bien apprécié qu’il y ait eu un ou deux articles favorables, gentils, et un ou deux articles pour lui donner la bastonnade symbolique … 🙂 c’est bien que tous les points de vue s’expriment … 🙂 j’avais noté, cela dit, que dans l’un (ou le seul ) des articles gentils,(en fait tout le monde avait envie de lui taper dessus symboliquement, s ‘entend, mais avait quand même peur de passer pour un rétrograde faisant la fine bouche) l’auteur de l’article avait cité une phrase pas mal de Mme Verbaux, phrase que j’avais notée moi aussi comme pas mal, (à propos des étés qui raccourcissaient à mesure qu’on vieillit, ce que tout le monde peut noter , tout comme le reste d’ailleurs, le temps se précipite au fur et à mesure qu’on vieillit , je suis d’ailleurs en train de chercher de quelle manière l’allonger, l’étirer… 🙂 mais je ne trouve pas … 🙂 ) et qui se trouve (cette phrase de Ernaux) tout simplement sur Internet quand on tape son nom , phrase relativement poétique et pas mal tournée, et donc j’en avais déduit que l’auteur de l’article ne l’avait pas plus lue (mme Verbaux) que les autres, (tellement c’est enquiquinant et tellement on en fait le tour rapidement, et tellement il y a tant d’autres trucs à lire au moins aussi intéressant, ne serait ce qu’un honnête roman policier bien écrit) , bien que, d’après mes souvenirs, il ait cité 2 ouvrages de la dame qu’il avait trouvés « pas mal » … et qu’on était injuste avec elle …bof … 🙂 s’il n’a trouvé que cette phrase à citer dans les 2 ouvrages en question, phrase d’ailleurs déjà citée par le chroniqueur inconnu dans Wikipédia ou un site du même genre spécialisé en littérature, c’est que vraiment ben y a pas grand chose à tirer de Mme Ernaux. Prix Nobel ou pas… (on se pose des questions, du coup, sur les prix Nobel … )
Mme Erbaux a le mérite de travailler beaucoup, on ne peut pas lui enlever ça… 🙂 et d ‘ailleurs, plus je lis, plus je me rends compte que faire une licence de lettres, voire être agrégé de quelque chose de littéraire peut aider à écrire des bouquins … et, pour continuer sur ce thème de la littérature et des romans contemporains, , je suis assez contente de moi car j’ai réussi pour la première fois à aller jusqu’aux 3/4 d’un livre de Musso (mais j’ai commencé à canner aux 2/3), tout en observant comment c’était fait , fabriqué, quoi, les ficelles. C’est du travail. Un travail de montage, on pourrait dire, mais aucun génie, malheureusement, même pas une goutte, même si l’auteur a lu quelques auteurs plus géniaux que lui, et d ‘ailleurs il ne se prive pas d’émailler de toutes sortes de références , comme peuvent faire les auteurs qui ne sont pas surs d’eux, en accumulant les références, et après tout, tout est permis, ce sont les lecteurs qui jugent, et apparemment cet auteur-là a un grand succès, et gagne plein de sous, et on l’impression aussi qu’il fait un bouquin pour arriver à payer les impôts générés par le précédent, tellement il est prolifique. Mais moi ça me gave assez rapidement; et pour finir, ( le livre s’appelle, je crois « L’inconnue de la Seine » , je l’ai remis dans le circuit rapidement, déposé sur un banc), il y a toutes sortes de photos, dont celle de « L’inconnue de la Seine »—alors que son histoire n’a que peu à voir avec ce mystère de l ‘ « Inconnue de la Seine » telle que mythifiée. (Musso aurait imaginé une histoire à partir de ce moulage fait, parait-il, d’après une noyée repêchée au 19ème ou début 20ème siècle, qu’un zigue des services de la morgue aurait trouvée tellement belle et extatique, avec un sourire style Joconde, dans la mort, qu’il aurait immédiatement pris un moulage de ses traits , et effectivement, je connaissais ce moulage depuis toujours, qui m’avait posé quelques interrogations à l’âge de 20 ans, alors que je m’imaginais assez me fondre moi aussi dans la Seine en abandonnant toute crispation … mais j’aurais écrit une autre sorte d’histoire que celle qu’a imaginée Musso, complètement invraisemblable et sans intérêt, qui tricote un peu avec les obsessions récurrentes actuelles, et mélange toutes sortes de choses pour un ragoût qui a pu m’accrocher un peu jusqu’aux 2/3 , voire la moitié du livre, plutôt (j’ai lu ça dans le train), mais au final, je ne vois pas l’intérêt pour moi, à part de faire l’intéressante sur ce blog.
Cela dit, (Musso émaille son roman de plusieurs photos, par exemple il détourne (« Avec l’aimable autorisation de… » ) des « Une » du « Monde » , et toutes sortes de choses, mais il y a une photo qui m’a vraiment plue, celle d’une statue grecque dont seuls les traits du visage et la naissance de la chevelure sont photographiés; on ne sait pas de qui il s’agit, on suppose que c’est Dionysos (puisque le bouquin tourne autour de cette figure de la mythologie grecque ) , et les traits sculptés dans du marbre ou de la pierre, photographiés par un photographe qui connait son métier, sont vraiment vraiment très beaux, j’ai contemplé ça un moment . Impossible de savoir, avec la référence à la fin du bouquin, à quelle statue ça correspond, et où elle est … bah, peut être avec une recherche …(je trouve ce que je veux sur Internet, maintenant, je suis devenue très forte pour ça) . Homme vraiment très beau, l’artiste sculpteur a t il pris un modèle, ou bien a t-il inventé ce visage ? j’aimerais aussi voir le corps … voilà, amoureuse ! 🙂 enflammée par une statue.
Mais ça aussi ça passe…tous ces jours-ci , j’ai nagé au Halles, où je n’ai vu personne de vraiment beau à mes yeux 🙂 je me suis rappelée avec nostalgie les premiers jours où je suis entrée dans ce club de natation , où je suis restée plusieurs années, que des gens beaux, très beaux, physiquement , avec vraiment des prix de beauté , on ne savait de quel coté regarder, contempler … 🙂 dont un, qui était peut être le plus beau garçon physiquement que j’aie vue de ma vie, comme une statue, il aurait pu servir de modèle, et qui était tellement à l’ouest, à la limite débile … 🙂 🙂 mais je vous rassure, il y en avait tellement d’autres très beau et intelligents aussi … 🙂 des filles comme des déesses, avec des corps façonnés par la natation … 🙂 et pas mal de gens assez simples et gentils, surtout des triathlètes, avec qui je m’entendais très bien, moins imbus d’eux mêmes que les nageurs de l’équipe 1ère … 🙂 je me sentais comme un poisson dans l’eau dans ce club… 🙂 j’égrenne mes souvenirs …
Donc, là, le club c’est terminé, et maintenant je nage avec le public, et aux Halles aujourd’hui, par exemple, il n’y avait que très peu de monde, personne ne savait pourquoi …quelqu’un disait que c’était la pluie, et moi je disais parceque l’eau est glacée … 🙂 non seulement ils ont pris le mouvement de baisser le chauffage partout 🙂 , eau du bassin et chauffage des locaux aussi, mais la chaufferie a aussi des problèmes ! la chaufferie se sent en symbiose avec l’Ukraine, et l’autre jour, ils ont dû fermer une demi journée car l’eau était à 23°… 🙂 les gens se tiraient, ne pouvaient pas nager là-dedans… moi j’ai décidé, si ça va continuer et si on doit nager dans de l’eau presque pas chauffée, d’acheter une combinaison Speedo pour natation dans les fjords … 🙂 j’ai vu hier un bon nageur habitué de Berlioux qui en portait une … 🙂
M. Poutine continue, envers et contre tous, jusqu’à ce qu’il ait son hochet , qu’il puisse baver dessus …grosse réflexion sur les dirigeants mondiaux …nous, on est dans des pays démocratiques où les dirigeants sont à peu près équilibrés, normaux, avec des enfances heureuses, et même si on reste perplexes, parfois, comme devant certaines saillies ou lubies de Maqueron, même si je vis dans une ville dont la maire est cinglée, l’inclinaison serait plutôt à la bienveillance, en tous cas ils ne raflent pas les opposants pour les jeter aux oubliettes, enfin, pas encore, sauf si le premier adjoint communiste aux grandes oreilles prend le pouvoir, alors là, sauve qui peut, mais bon, on est relativement à l’abri de pas mal d’exactions et turpitudes ici , et on ne se prive pas d’essayer d’améliorer, tout en critiquant … (nous sommes tous très bancals, moi surtout, mais l’union fait la force)…mais alors dans d’autres pays, il y a de quoi être MÉDUSÉS par les dirigeants ! un festival de culs serrés hypocrites, de salauds souvent, d’ordures aussi, ayant sous leurs ordres d’autres ordures qui , vu l’enfance misérable qu’ils ont eue, ne savent que reproduire les atrocités … avec es mentalités d’esclaves, en plus… c’est que des mecs, souvent, et tout le monde file doux, et voilà qu’on s’interroge maintenant sur l’opportunité de déclarer que ces tyrans ont tout bon, au moins ils tiennent leurs peuples , entend-on … non non, la démocratie, toute faible qu’elle soit, est la seule forme (même si à améliorer) de gouvernement qui permette à l’humanité de progresser : une démocratie de fer dans ses principes, voilà ce que ça devrait être, avec un cadre qu’on fait respecter, juste un cadre permettant à tout le monde de se côtoyer en harmonie et sans trop de violence. et qui n’empiète pas sur les libertés des individus , la liberté de iceux s’arrêtant comme chacun sait, là où commence la liberté des autres …voilà des choses à définir chaque jour, chaque seconde de la journée, (en faisant autre chose aussi, bien sur) … 🙂
J’ai beaucoup de travail en ce moment, et moins de temps pour le blog, mais ça devrait s’éclaircir très bientôt. Demain, un poème pour M. Poutine, à ce régime jusqu’à la débandade … M. Poutine, arrêtez la guerre ! reculez , rentrez chez vous.
(je suis en train de lire les mémoires de Sylvie Vartan, (récrites par Lionel Duroy, c’est écrit simplement et bien), et c’est assez intéressant, comme témoignage d’une époque, époque yéyé, avec les gosses nés après la guerre … 🙂 Sylvie Vartan consacre une bonne partie du bouquin à son enfance en Bulgarie (vous me connaissez, je me suis jetée sur une carte , ça se trouve pratiquement au dessus de la Grèce et de la Macédoine , c’est dans les Balkans, avec une ouverture sur la Mer Noire. Elle parle de son enfance à Sofia, et aussi dans une petite ville dans les montagnes(j’ai vu des photos sur Internet) . Une enfance qui ressemble au paradis, parce qu’elle est vraiment entourée de gens qui l’aiment, dans une maison dans la campagne, ses parents ont un peu d’argent, ses grands parents, son père et sa mère (très beaux tous les deux, d’après les photos), et ensuite, après la guerre (elle est née en 1944) , c’est le régime communiste qui serre tout le monde dans ses griffes , et là, ne parlez surtout pas de communisme à Sylvie Vartan, quand on lit ce qu’elle raconte, ça te dégoute à jamais du communisme. Non seulement les parents n’ont pas le droit de travailler (on leur enlève leur travail), mais encore on leur interdit de sortir du pays ! la famille a réussi à fuir en France, à Paris, après plusieurs années d’enfermement, avec pas grand chose à manger (le père était français, car né à Paris) après que ce père, un type bien qui aimait sa famille et se dévouait pour elle, et qui était artiste, a sculpté une grande sculpture de Staline avec le chef Bulgare inféodé à ce tyran … (il y a la photo de la sculpture, dans le plus pur style stalinien, c’est à dire sans fantaisie aucune, grandeur nature) Il parait que la mère de Sylvie Vartan, ensuite, à Paris, avait commencé à faire ses valises lorsque Mitterrand , au pouvoir, avait fait rentrer des communistes dans son gouvernement … elle voulait se tirer, de peur … 🙂 )
Vendredi : Les migrants à bord de l' »Ocean Viking » sont maintenant tous dans la nature … on a commencé à nous raconter des bobards à propos de l’examen de leur situation (leur donner asile, les renvoyer dans leur pays, bla bla, avec une apparence de sérieux, nous, Grand Pays, etc… le résultat c’est ça… ) et maintenant, partis dans la nature, ou sur le départ, et personne ne fait rien du tout. A propos des mineurs isolés , on nous annonce que déjà la moitié s’est tirée sans demander son reste (j’aurais fait pareil à leur place), et qu’ils ont « rejoint leurs familles » en Europe … (on cite les Pays bas, etc… )…mais s’ils ont des familles, ce ne sont pas des mineurs isolés, non ?
Ceux qui n’ont apparemment pas de familles, ce sont les « mineurs isolés » qui sont de plus en plus nombreux dans Paris, je les vois partout , notamment dans le centre , près des Halles, où je les vois tous les jours, en petites bandes, voire à deux ou trois, dans le métro, aussi… ils ont tous des portables, et ils suivent la mode, en ce moment c’est le jean tailladé (alors que cette mode s’affaiblit chez les mecs des cités ou les gens nés en France, quant aux africains travailleurs, ils portent des jeans solides et n’en ont rien à faire de cette mode) … j’essaie de me forcer un peu, mais je n’ai pas de sympathie particulière pour ces jeunes gens, allons, disons la vérité : je n’ai PAS de sympathie pour eux, et eux n’en ont aucune pour moi, ils n’en ont rien à f…, ils sont juste là pour essayer de récupérer ce qu’ils peuvent de notre « abondance » , et s’ils se tiennent globalement tranquilles (malgré les dérapages de certains), c’est qu’ils ont quand même une petite trouille de la police, et qu’on les enferme… malgré tout ce qu’on peut raconter sur le laxisme des juges … je ne les sens pas particulièrement en empathie avec qui que ce soit, ils ne regardent même pas ce qui les entoure, les gens, ça se voit , ils ne sont concernés que par les copains qui sont dans la même situation qu’eux. Je n’ai pas l’impression non plus qu’ils soient tellement séduits par notre manière de vivre, (globalement méprisants ), ou désireux d’apprendre quelque chose, ce qui les intéresse, c’est d’avoir du fric. Ils ne sont pas tellement différents, sur le sujet, de pas mal de gens, mais ils n’ont pas les codes ni le savoir, l’éducation, suffisants pour y arriver en ne bossant pas trop …
J’entends aussi qu’il y a des directives maintenant pour que les plaintes les moins importantes soient carrément classées sans suite … pas assez de temps pour la justice, la police, submergés … « mais on a augmenté le budget de la justice de 8% » entend-on… la vérité c’est qu’il fallait le tripler… Qu’est ce qu’ils font du fric, bordel ? on est assommés d’impôts, et quoi qu’on en dise, ça s’abat surtout sur les gens les plus modestes, dont je fais partie …quand tu es modeste, et que tu as des revenus très modestes, le seul truc à faire quand tu veux t’en sortir, c’est de considérer que le fric , le tien, celui que tu gagnes péniblement, doit aller dans les « dépenses contraintes », celles que tu ne peux pas éviter, et pas ailleurs … pour le reste, tu te débrouilles, tu n’achètes plus rien de ce que tu n’es pas obligé d’acheter, etc etc …
J’en ai marre, mais vraiment, de la manière dont ce pays est géré. Je ne vais pas recommencer à essayer de détailler, mais une chose est sure, si j’étais consultée 🙂 je ferais assez différemment .
Globalement, j’enlèverais un peu du fric distribué en trucs sociaux et subventions, allocations diverses, pour le mettre dans le fonctionnement des services régaliens, tout en restructurant ces services régaliens . La vraie richesse, dirais-je aux gens de ce pays, c’est un excellent fonctionnement des administrations et des institutions, école gratuite, santé gratuite, justice, etc … et pour le reste, vous vous remuez le cul.
Tout se casse la gueule, en France, disons que ça se casse à gueule à 50%, c’est trop..;tous les trucs mis en place et annoncés à grand renfort de publicité sont inopérants, marchent mal, à l’image de ce qui vient de se passer avec les migrants de l’Ocean Viking: par exemple, regardez les associations de consommateurs, dernièrement , qui relatent les problèmes énormes avec ce truc ronflant « Ma prime rénovation » , qui ne marche pas, ou mal. Tout est à l’avenant, et on ne va pas se pencher sur tout ça plus que cela.
Bordel, j’aimerais bien n’écrire que des trucs poétiques 🙂 🙂 la ville de Paris a annoncé (des milliers de gens ont poussé un soupir de soulagement) la fin programmée de la location des engins trottinettes, parce que (parole embarrassée ), trop de vandalisme (les tarés qui sont perchés là dessus sont à 50% des vandales en plus d’être des mal élevés ou des inconscients ), une bonne partie des trottinettes finissent à la baille, jetés dans la seine, ou bien garés n’importe où, et aussi il ya trop d’accidents …Aaaaarrrgggghhhh ! enfin, il a fallu combien e mois, d ‘années pour que ces cons de décideurs se rendent compte que ce truc est mortel ? dans l’idéal, ce serait un moyen de transport merveilleux, tu fais attention, tu roules tout seul, à vitesse réduite, uniquement sur les chaussées dédiées… mais autoriser ça en ville , spécialement à Paris, c’est ignorer qu’un bon 50 (bon, allons…45) % des zigues de la capitale (mâles et femelles, mais mâles surtout) sont des abrutis , des abrutis totaux, égoïstes et sans cervelle, des brutes aussi, méprisants et toujours pressés… on se demande même s’ils se rendent compte qu’il y a d’autres personnes dans cette ville, et notamment des piétons, des enfants, des vieux, des aveugles, des pensifs qui marchent en contemplant le paysage , des gens normaux effarés par ce qui se passe … les trottinettes ne font pas ch seulement les piétons, ces engins font ch aussi les chauffeurs de bus ou de poids lourds, les automobilistes , les motards, et les cyclistes …c’est l’hécatombe sur les voies cyclables à double sens (quelle bonne idée de cette tarte de maire de faire des pistes à double sens, et à contresens des rues à sens uniques, en plus ..;quelle bonne idée de cette c.;;de mère de mettre maintenant les arrêts de bus non plus sur les trottoirs, mais sur une mince séparation de la chaussée.;;c’est à dire que pour aller à l’arrêt du bus tu dois traverser soit la rue et les bagnoles (sans passage piéton) d’un coté, soit la piste cyclable de l’autre avec le ballet ininterrompu et mortel (personne ou presque ne respecte les feux, et quand ça bouchonne, c’est le trottoir direct). Mais elle a quoi dans le caillou, la trépassée de Mère, pour organiser ça comme ça, cette andouille ? bon, mais voilà, y aura plus de trottinettes en libre service à Paris… normalement…si on croit ce qu’ils racontent, à la mairie de Paris…resteront les trottinettes individuelles, qui se feront voler allègrement, et que les gens en auront marre de trimballer partout (on voit des mecs avec leur trottinette sous le bras dans le métro maintenant, c’est lourd et encombrant, héhé …) à mort les trottinettes !
Je nage comme la malade que je suis (dans le fond), tous les jours sauf souvent le dimanche qui est un Day off 🙂 j’ai trouvé un nouveau truc en crawl, qui fait avancer plus vite,(imaginer que je fais mes mouvements de bras comme pour faire avancer un gros cube gonflé sur lequel je plane, je construis un cube qui me porte, en nageant ) mais je suis encore loin d’avancer comme le nageur brésilien qui bluffe tout le monde , avec une élégance incroyable … c’est une question de survie, de nager, pour lui, comme pour moi et bien d’autres… 🙂 il a des jambes très minces , morphologie de nageur… j’essaie avec ténacité de voir une continuation entre le Paris de maintenant et le Paris d’il y a quelques années, et il me semble, si j’essaie vraiment de me souvenir, qu’il y a autant d’idiotie, même si elle prend des formes différentes maintenant (légèrement différentes)…mais il y avait toujours la même énorme proportion d’abrutis , avec un fond de décor différent … il y a quand même plus d’objets partout… plus d’abondance, même si ces jours ci on voit que les prix des choses augmentent beaucoup, et même si on se rend compte qu’il y a des ruptures de stock importantes dans les magasins d’alimentation… mais c’est depuis très peu de temps…
Sinon, tout est pareil…finalement …aujourd’hui, j’ai regardé une photo de la Vallée Radieuse que quelqu’un m’avait envoyée il y a un an environ, il y a de la neige, dans la rue principale de la ville haute, des toitures à moitié gelées avec es stalactites qui pendent en perdant des gouttes de cristal, le soleil est de nouveau là après toute cette neige, la glace fond, c’est un nouveau matin, comme les matins où j’allais au lycée sans me poser trop de questions, et d ‘un coup l’odeur du temps où je sentais cela, dans mon enfance, est revenue d’un coup, à la fois odeur et impressions , je croyais y être . Je me rends compte aussi qu’on sent beaucoup plus de trucs, on a beaucoup plus d’impressions , quand on est enfant, ou adolescent, ou très jeune, ce sont des tempêtes d’impressions, et rien de sur, rien de fixe nulle part, rien à quoi se raccrocher vraiment, alors que maintenant les choses sont plus posées, et quelque part c’est très agréable, une sorte de pérennité stable, installée, j’aime bien ça quand même; les orages émotionnels de l’enfance et de l’adolescence, même si tout est plus vif , scintillant, et qu’on est plein d’énergie, qu’on en a trop, et si le coté paisible est absent, toujours envie de bouger, d’aller quelque part, jamais contente, enragée … cherchant des trucs que je ne trouve jamais… je regrette les années passées (j’aimerais les revivre juste pour faire autre chose de plus dense) , quand ça correspond à du plaisir et du vif argent, mais quand c’est associé à la peine, à la détresse même, je n’aime pas vraiment. Juste du temps perdu … 🙂
Il est temps d’écrire le poème à M. Poutine, depuis le temps, hihi … 🙂
Ben aujourd’hui, ça va être des pensées (?) tirées des entretiens entre Michel Serres et Michel Polacco, que j’écourtais religieusement chaque semaine sur une radio, j’adorais ça, ça m’ouvrait l’esprit …Michel Serres a disparu il y a quelques temps, il n’est plus là..;il a disparu tranquillement…emporté par la marée … et autant j’aimais l’entendre , dans ces chroniques, à la radio, autant je n’ai jamais réussi vraiment à lire un de ses livres … 🙂
Tiré du petit livre « De l’amitié aujourd’hui » (le sens de l’info, France Infos) : j’ouvre au hasard :
LA JALOUSIE
Cette semaine nous ouvrons l’année calendaire en parlant d’une chose bien commune : la jalousie. La jalousie est un bien vilain défaut, qui gâte la vie, comme une maladie. Jalousie au travail, en amour, jalousie de tous les jours. ..le dictionnaire nous dit qu’elle découle de sentiments négatifs comme la peur, l’anxiété, le désir insatisfait, le refus du partage, et qu’on l’observe chez le petit enfant dès l’âge de 5 mois. C’est bien tôt ! Michel, vous ne doutez pas que je suis moi-même jaloux de votre culture…au point d’attendre votre réflexion sur cette terrible émotion que nous éprouvons tous.
— Je vous donne à choisir. Soit vous gagnez 1000 euros et vos voisins n’en gagnent que 800. Soit vous gagnez 6000 euros, mais vos voisins, cette fois, en gagnent 10000-
— Aïe ! Non !
— Le plus grand nombre des sondés —car il s’agit d’un sondage très connu—préfèrent devenir pauvres que riches parce que cela leur procure une meilleure place sociale. Les gens préfèrent la pauvreté pourvu qu’ils soient au milieu de plus indigents qu’eux, à une richesse qui les placerait au milieu de gens plus prospères… La situation réelle les tente donc moins que la relation sociale.
Donnez quelque chose à un enfant, aussitôt son frère ou son camarade criera : « Moi aussi ! » la jalousie est, je le crois bien, l’une des passions premières des humains. Il faudrait retenir en permanence cet adage : tout le mal du monde vient de la comparaison. Des philosophes ont dit : « L’homme est un loup pour l’homme », d’autres philosophes : « L’homme est un dieu pour l’homme » , les uns comme les autres disent exactement la même chose.
— L’homme est à la fois un dieu et un loup pour ses semblables.
— Tout homme regarde l’autre homme comme s’il était d’une autre espèce—animale ou divine . Dans le cas du loup, il faut bien le tuer, sinon c’est lui qui vous tuera. dans le cas du dieu, il faut bien casser sa statue parce que le dieu est trop puissant, lui aussi peut vous mettre à mort. Du coup, la violence et le meurtre sont les enfants de la jalousie—et pas seulement de la jalousie amoureuse, mais de l’envie en général. Cela explique pourquoi les gens doués de quelques talents ont tant de mal à survivre, de la cour de récréation à la remise du prix Nobel : ils sont atrocement jalousés. Je me souviens de mon ami Jacques Monod : dès lors qu’il a eu le prix Nobel, tous ses collègues du Collège de France l’ont appelé « Monoprix ». Voilà pourquoi Nietzsche disait qu’il fallait protéger les forts contre les faibles. Moi qui suis l’historien des sciences, je peux en effet vous citer la liste immense des gens qui ont inventé, en mathématique, en physique, en chimie — Lavoisier, Gallois, Abel, Mandel, Turing, dont nous avons parlé…
— Bien sur .
— … Voilà des grands inventeurs qui sont morts misérables. Comment remédier à une telle peste ? je vous propose trois remèdes. L’un, objectif; un autre, moral; et un troisième … esthétique.
— C’est bien, vous donnez aussi les recettes et les traitements !
— Premier remède : je peux en effet être premier en quelque chose, mais il est bien évident que je ne serai pas premier en tout —je vais forcément trouver autour de moi plus intelligent que moi, plus grand que moi, plus riche, plus chevelu, plus rapide, meilleur en rugby que moi, plus puissant que moi … Qui peut se vanter d’être premier partout et toujours ? Objectivement, donc, si je cesse de me comparer partout, je ne …
— … serai plus un objet de jalousie .
— On a , dans les écoles, arrêté les classements …
— On a remplacé les notes par des lettres, etc…
— Alors que notre civilisation tout entière est aujourd’hui structurée par des classements : les meilleures ventes, les meilleurs films, les meilleures universités, les pays où il fait bon vivre. Le résultat est très contre-productif : la plupart des meilleurs films sont des navets, la plupart des livres les plus …
— … vendus …
— … sont souvent les plus mauvais, etc. Le mieux a éliminé le bon , c’est-à-dire l’excellence…
— On flatte la jalousie, en fait .
— Le deuxième remède est donné par le précepte » Aimez votre prochain comme vous-même ». Evidemment, dans cet adage, tous les mots portent, mais c’est le « comme » qui m’importe, parce que c’est justement de la comparaison qu’il s’agit. Dès lors que j’aime mon prochain comme moi-même, s’il arrive à mon prochain ou à mon voisin , d’être plus fort, plus riche, d’avoir le prix Nobel …
— J’en veux autant ! (*)
— Au contraire ! Puisque je l’aime comme moi-même, c’est comme si cela m’était arrivé à moi et je suis heureux toute ma vie. Aimer votre prochain comme vous-même …
— … reste une bonne formule . (*)
— … est la garantie du bonheur et de la joie perpétuels . Le troisième remède est esthétique : c’est l’admiration. Remplacez la jalousie par l’admiration. Il est meilleur en grec que moi ? je l’admire . Il est meilleur en foot que moi ? j’admire Zidane, je ne serai jamais Zidane, évidemment ! j’admire Jacques Monod qui a eu le prix Nobel, je n’ai jamais été jaloux de mon ami Claude Cohen Tannoudji, qui a eu le prix Nobel de physique . Il est beaucoup plus fort que moi en mécanique quantique ! je l’admire, et de le voir si intelligent me donne une joie continue et souveraine. Et comment vivre mieux que dans une joie continue et souveraine ?
(Chronique du 6 janvier 2013)
(*) 🙂 Michel Polacco comprend rien 🙂 NDLR
Tout cela est bien beau, et je me félicité d’avancer sur ce chemin, 🙂 mais on peut ajouter que pour l’abolition de la jalousie, il faut aussi avoir confiance en soi et s’aimer beaucoup. 🙂 je suis assez contente, parce que je suis à la fois très jalouse et pas jalouse du tout … comment les deux peuvent ils cohabiter ? mystère … 🙂 … une jalousie productive, en somme. 🙂
Ceci est dédié à M. Poutine, qui semble très loin de ces considérations, sans doute , mais qui finalement, dans sa boulimie paranoïaque de pouvoir en de fric, et dans son indifférence à la souffrance qu’il inflige à de pauvres gens, (j’inclue la soldatesque russe dans les pauvres gens***) n’en est pas si loin que ça … c’est bientôt le terme, M. Poutine, l’Ukraine n’est pas la Tchétchénie, ni l’Afghanistan, ni la Syrie, l’Ukraine c’est l’Europe … vous ne l’emporterez pas.
*** Il y avait un reportage à Kherson, libérée, (dans les faubourgs) et une dame ukrainienne, depuis sa maison, avait été interrogée : elle avait vu la débandade des soldat russes, qui venaient à sa porte demander quelque chose à manger , qu’elle leur donnait quand même, prise de pitié, quelques légumes, bien que ce soient les envahisseurs et elle avait dit en soupirant « Ils sont si jeunes » … peut être pensait elle au même moment à des très jeunes gens de sa propre famille, en train de défendre leur pays , ses fils ou ses petits fils… si jeunes, les soldats … quel crime de les faire quitter leurs provinces, leurs maisons, leurs familles, pour les envoyer se faire tailler au front.
Quelle merde, ce Poutine, quel mépris pour son peuple … dégoûtant . Et l’autre crétin à barbe, le chef tchétchène, à la tête d’une bande de pantins dépravés, qui débite à la télévision tout un tas de conneries , les bras m’en tombent et pas qu’à moi…ce con veut envoyer les gosses de 14, 15 ou 16 ans au combat . Il fait le pendant avec le « patriarche Kyril » , une sorte de vieille demer là aussi, riche à milliards, couchant sur son tas d’or en invoquant le Christ , et chiant des pierres précieuses qui puent, du coup, , et qui déclare qu’au lieu d’avorter, les femmes russes doivent faire beaucoup d’enfants, comme ça même si quelques uns meurent à la guerre, il en restera encore … une hécatombe de jeunes gens …vraiment, je ne pensais pas une minute que ça se passait comme ça, en Russie… la belle Russie , avec tant de gens intelligents, des ingénieurs , des physiciens inspirés, la patrie d’écrivains merveilleux, de musiciens géniaux, de cinéastes inoubliables, de beautés célébrées dans le monde entier…ça accouche d’un Poutine ! tout petit Poutine, bouton de bottine ! ben alors !
photographié place des Vosges : Pingouin contemplant M. Poutine dans ses rêves