Il y avait la séance de midi à Leo Lagrange, et aussi un nocturne le soir jusqu’à 21h, je parie qu’il n’y a plus personne à 19h… Mais j’ai pas eu l’occasion de voir ça, parce que dans l’après-midi, les étudiants sont partis vers la mer en voiture, et du coup je leur ai demandé un passage :
la petite plage comme jamais : Il faisait chaud, le temps parfait… La mer avait ses marées…les marées d’automne…Qui réduisaient la bande de plage avec beaucoup de varech en lisière, et des grosses vagues…Enfin, grosses, mon oeil…Mer délicieuse, fraiche mais pas trop, du bruit (les vagues), une sorte de lumière solaire bienfaisante, l’odeur de mer aussi, présente comme jamais, ça ressemblait à l’Atlantique, je te salue Vieil Océan…je te salue, Vieille mer du fond des ages… Tu as l’air nouvelle née…Et on voudrait m’obliger à quitter tout ça… Quel est le Dieu, l’esprit, la Nature, assez mesquin pour donner et reprendre sitôt donné… Mesquin… Oh, mais ça ne va pas marcher avec moi… 🙂 Non, pas contente…Je proteste…Je ne peux pas faire grand chose (parait-il), mais je fais savoir que je ne suis pas d’accord… je veux rester là, au bord de mer…
A ma gauche, un couple, apaisé…A ma droite, juste derrière moi, un Mr que j’ai déjà vu quelques fois…Il lisait « Femina », le magazine cheap du Parisien… et encore plus à droite (ou bien à ma gauche si je me positionne sur le ventre avec le soleil dardant sur le dos), 4 beaux garçons musclés et l’air intelligent, je mourrais d’envie de leur demander s’ils étaient dans la Marine ou quoi…Ils sont allés nager un peu, et l’un d’eux nageait bien, selon mes critères;;;hélas je ne saurai jamais ce qu’ils faisaient, car je ne pourrai retourner à la plage cette année…JE RENTRE A PARIS, horrore miserabilis est…