Dimanche, mer moins froide que samedi, j’étais bien partie pour faire une petite distance quand j’ai senti une vive piqûre en dessous de l’épaule droite : C’est pas possible, me dis-je, il ne peut y avoir des méduses ! mais si…Demandé à un jeune homme en sortant de l’eau… Il y en avait, et je ne m’en doutais pas…il en avait vu 5 ou 6…je suis sortie dare-dare , j’avais pensé à tout, sauf à ça…
Et ce lundi, de nouveau la piscine. Chaque jour ils mettent une configuration différente des couloirs : Soit 5 petits couloirs type « Pailleron », où tu ne peux pas te retourner, soit 3 couloirs Pailleron et un portnawak Pailleron aussi, ou alors comme aujourd’hui, le bon vieux couloir N°1, plus large qu’un couloir normal, ensuite un petit couloir « normal », et puis un portnawak Pailleron et enfin un dernier couloir Pailleron où les dames barbotaient.
Pas trés motivée, j’ai fait des palmes (les MNS -qui déjeunent sur le bord du bassin- sont sympas, ils prêtent tout le matos, y compris des palmes…J’ai choisi les extra souples (ils ont aussi des petites palmes d’une dureté …Rigides…Malheureuse avec ça, je me demande même qui peut en acheter…Ca m’a rappelé les entrainements masters d’autrefois, avec des palmes coupées, ça rendait fou, le coeur éclatait…Bref, je ne me suis pas éternisée…A la dernière séance, quand je suis arrivée à la piscine, personne à la caisse, les portillons grands ouverts, bah…Je suis passée…sans mettre ma carte à l’heure…Là, non, payage !
Rentrée le long du nouveau stade…Il doit y avoir quelque chose qui m’échappe quelque part…Voila un magnifique nouveau stade… D’abord on a un terrain de rugby avec de la vraie pelouse, une entrée, des grillages tout neufs, trés haut, de quoi éclairer, de la vidéo surveillance (c’est annoncé par des panneaux), et autour du terrain, une piste d’athlétisme, pour courir (un mec qui courait tout seul…)
des gradins, sous un large dais protecteur, mais ces gradins offrent peu de place, beaucoup moins qu’au stade Mayol..;Donc exclus les grands matchs de rugby avec Jonny Wilkinson contre le reste du monde…Non, ce stade ne peut accueillir que peu de monde…Ensuite, tout en continuant à longer cet ouvrage, vers la piscine, on a un grand parking, avec un gardien, et pratiquement aucune voiture…Qui irait se garer là, d’ailleurs ? C’est loin de tout sauf du stade, et il n’y a personne dans le stade… Ensuite, ce n’est pas fini…On a un autre grand terrain, (foot ? Rugby ?) avec de la pelouse synthétique (c’est marqué) et également une piste d’athlétisme pour courir autour, mais pas de gradins, et puis on a un petit terrain de basket, encore un autre, un tennis…Tout ça sans gradins…Je ne comprends pas…C’est près de l’autoroute, il y a de la place pour des parkings, c’est derrière l’ancien hopital Brunet qui ne sert plus à rien depuis qu’on a construit le nouvel hopital, et d’un autre coté tous les 15 jours on a des embouteillages dans tout le centre de Toulon à cause des matchs de rugby à Mayol, alors pourkwâââaa qu’ils ont pas créé un nouveau vrai stade de rugby à cet endroit, plus accessible ? Avec des gradins dignes de ce nom ?
Je m’en fus en méditant le pourquoi du comment… Un stade complètement vide depuis des mois, à par un ou deux pékins en short de temps en temps…Cherchez le gâchis…Peut-être s’entrainent-ils la nuit, après tout…C’est le stade de Nulle-part…Au pays de Nulle-part…Dans la contrée de no-man’s-land…Au royaume du n’importekwâââ…A Toulon, quoi…
j’en suis arrivée à la conclusion que les gens à Toulon, enfin certains, étaient mieux embouchés qu’à Paris…le sourire est plus facile…Par contre, pour les renseignements…Je me suis remise à chercher la bibliothèque…Inutile de demander aux jeunes des collèges où elle se trouve, ils te regardent avec des yeux ronds, elles te regardent avec des yeux ronds impeccablement fardés…le mot, même, leur est inconnu… Je me suis dit qu’une vieille dame saurait ces choses-là, non ? Les vieilles dames appartiennent à une époque où l’on lisait…Incollables sur Agatha Christie, ou même Benoite Groult, rêvons un peu…Eh bien, pas du tout…la dame aux cheveux blancs à qui je m’adressai me regarda semblant revenir d’un long voyage du pays d’Alzheimer et me fixa de ses yeux un peu laiteux, me rappelant un vieux chien que j’adorais, dans le temps, et me dit qu’elle ne comprenait pas la question…La…Quoi ?…