Mercredi c’était hier, et même avant hier, le temps file et ne s’arrête jamais : je suis tombée sur une photo en pose lente et continue d’un ciel trés étoilé, le mouvement des étoiles semble trés rigoureux, mathématique, (enfin c’est notre mouvement à nous, bien sur, la Terre, Allo, ici la Terre ! ), en cercles concentriques et on a l’air d’être au fond d’un entonnoir (photo publiée par le Figaro Magazine dans un N° récent)…
C’est pas du tout de ça que je voulais parler, 🙂 et pas même de Rossiphale, mon cheval (un mélange de Rossinante et Bucéphale), qui m’a piqué une crise en voyant que je lisais un article sur OURASI, le célèbre cheval OURASI, qui vient de mourir, qui se prenait pour une grande star à caprices et colères, et ne laissait personne l’oublier…Comme toutes les stars, il était excellent partout, sauf avec les dames, les dames cheval, y avait pas moyen., il devenait fou, il leur arrachait la crinière..( C’est ce que raconte LE POINT du 7/3/13 ) Il y a une photo d’Ourasi, il a vraiment une tête particulière, plus petite que la moyenne, nerveux…Il parait qu’il était caractériel…Un pur sang caractériel…On le comparerait à un trés beau jeune mec typé, yper actif, un peu cinglé (avec un nez busqué…) Et, à ce propos, en passant rue des Ecoles, je suis tombée sur un chat siamois, derrière une vitrine, alors là…Qui contemplait…Et il avait la tête de chat la plus étrange que j’aie jamais vue, Ourasi réincarné en chat…Il avait une tête trés maigre d’une beauté fulgurante, il me contemplait et me contemplait, bien droit dans les yeux, ça a duré autant que je voulais, ses 2 papattes jointes, bien symétriques…Demain ou après demain, je donnerai l’adresse afin que les amoureux des chats puissent voir cette bête divine…Aussi beau qu’un Egyptien… 🙂 (désolée, je sais mettre que des émoticônes rieurs…)
La séance, j’y viens…Je ne peux pas l’oublier puisque c’était le premier jour de beau temps depuis des lustres…Y f’sait beau, y f’sait beau…J’ai croisé au moins 5 processions de petits gosses des écoles, depuis la place des fêtes jusqu’à la pistoche, on les avait sortis, les mômes, la la la, un accompagnateur devant, un derrière, un au milieu, et les petits doivent se tenir par la main, le monde des petits…5, 6 ans max, on leur a pas dit encore que le père Noël n’existait pas… 🙂
Ce sont les mêmes petits, peut-être un poil plus agés, qu’on voit prendre un cours collectif à la piscine, il y a les hardis, ceux qui racontent des trucs aux inconnues comme moi, et sautent dans l’eau en faisant un grand splash, et ceux qui ont une trouille monstre, qui veulent juste qu’on les oublie, et qui tiennent la tête hors de l’eau la bouche bien fermée, avec un air maman je vais me noyer mais je ne veux pas me faire engueuler, maman, sors moi de là…
Y f’sait chaud, y f’sait chaud…L’appel du parc des Buttes Chaumont…Trop beau…Y a qu’à s’inspirer, pour les aménagements futurs…Ah, faut un siècle pour que les arbres poussent, arriver à cette beauté…Ca vaut peut-être le coup ? De planter pour l’avenir, je veux dire…ca sera déjà beau quand ça commencera à pousser…Abandonner les iles en carton plastifié sur la Seine, les tanks boulonnés au coeur de Paris, et nous concevoir un beau parc comme ça, au lieu d’un jardin rikiki plein de béton de toutes façons, avec des arbres chétifs…
Le parc était trés gai et trés heureux, avec ses vals et ses ravins renversants, de si grands arbres, tant d’essences différentes…j’aimerais connaitre leurs noms, certains ont de grosses cicatrices là où on a coupé les branches les plus basses, pour qu’ils s’élancent trés trés trés hauts, plus haut que les immeubles…Dans la poussière dorée, on apercevait les Tours de l’avenue de Flandre, au loin…ailleurs un groupe de gens prenait un cours de gymnastique suédoise, un jogger me salua, alors que je ne le connaissais ni d’Eve ni des dents, (sans doute une connaissance de piscine, je me dis dans ces cas-là)…Une trés vieille dame sur un banc, avec le masque du grand faucheur déjà sur le visage, mais habillée trés coquettement, en bleu remarquable, , avec un chapeau bleu assorti, et une canne, et nous avons échangé quelques mots.