On pourrait croire que je passe ma vie dans les piscines et que je ne pense qu’à nager, ce n’est pas faux… La piscine pour moi est comme l’air parfumé pour l’oiseau, INDISPENSABLE… A défaut, la mer…
Lundi j’ai nagé à la piscine Polytechnique, dans le 5ème arrondissement de Paris, 3000m environ. Le comptage n’est pas le même dans cette piscine que dans les autres, car elle ne fait que 20m.
Donc au bout de 40 allers/retours, c’est 800m qu’on a fait, et non 1km comme dans les piscines de 25m… C’est aussi plus rapide, car il y a la relance au mur, qui fait gagner du temps (les 50m sont interminables…)
L’eau était trop chaude, comme toujours dans ce bassin. Mais nager sans se heurter à la foule n’a pas de prix.
J’ai discuté avec un chercheur du ministère ( la piscine est dans le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, différent du Ministère de l’Education Nationale… Pourquoi ne pas fusionner ces 2 ministères ?
Ce Mr avait la pensée structurée et l’élocution précise des gens qui ont fait des études supérieures, contrairement à moi qui passe du coq à l’âne avec des formules à l’emporte-pièce, néammoins nous sommes tombés d’accord sur pas mal de trucs, que moi je sentais intuitivement, et que lui avait analysés… On avait les mêmes conclusions … critiques … j’en ai profité aussi pour lui demander s’il savait pour quelle raison il y a cette énorme baraque de chantier depuis quelques 15 ans devant le Collège de France, un peu plus bas, rue des Ecoles … Il n’en avait aucune idée, par contre il savait que pour les restaurations de monuments historiques, ça prend beaucoup de temps, car il y a des procédures minutieuses…Il m’a cité l’exemple de la chapelle de la Sorbonne…Les travaux avaient commencé alors qu’il était étudiant et… mon Cheval, qui se mêle de tout est intervenu pour dire « Et… ça c’est terminé alors que vous êtiez plusieurs fois père de famille … ? »… Quand même pas, mais presque…
Et puis le lendemain, mardi, j’ ai profité du temps pour retourner à Youri Gagarine, bassin extérieur évidemment, et c’était bien, seule dans mon couloir jusqu’à ce qu’arrive un gros Mr qui nageait bien…Ca m’étonne toujours, ces nageurs pansus qui avancent quand même… Il était avec quelques copains qui nageaient de la même manière. L’un d’eux avait un bonnêt « BREIZ »… Des Bretons ?
Ils ont tous fini avec des palmes et un tuba, et quand on sait l’énergie qu’il faut avoir pour nager avec des palmes aux pieds…nager vraiment , pas simplement faire de la planche en palmant tranquillement…
Je suis rentrée pour partie à pieds le long de la Nationale 7, en écoutant les nouvelles : Il n’est de bruit que de Léonarda… Elle se serait appelée Gislaine, que ce n’eût pas été pareil… Et comme tout maintenant se mesure à l’aune de la renommée, je pense que son avenir est assuré, conclut mon Cheval, philosophe…